Harry Potter et l’Ordre du Phoenix : Enfin un film digne de ce nom !
12 juil 2007 par Samuel Sebban |
Hier soir, j’ai eu l’occasion d’assister à la projection du cinquième volet des aventures du sorcier le plus populaire de ces dernières années. Inconditionnel des ouvrages de Rowling, je n’ai jusqu’ici jamais retrouvé réellement l’ambiance des livres. Le premier, réalisé par Chris Columbus (qui avait notamment signé Maman, j’ai raté l’avion pour les nostalgiques) n’était rien de plus qu’un film pour enfants. Le second par le même réalisateur était à peine mieux. Le troisième, Alfonso Cuaron, avait décidé de traduire l’atmosphère de Rowling dans une ambiance gothique, ce qui donnait une allure assez spéciale, quoi que relativement agréable pour moi. Le quatrième fut une catastrophe. Le réalisateur Mike Newell a fait de Dumbledore un clown, a rajouté des scènes ridicules et inutiles tout en massacrant le scénario. Enfin, le montage était complètement bâclé. Autant dire que je n’attendais pas à des merveilles.
Là où j’ai de la chance, c’est que je n’ai lu le livre qu’un fois il y a bien deux ou trois ans (quand il est sorti) et que donc je ne me souvenais que des grandes lignes. Je n’étais donc pas dans la peau du fan qui a appris par coeur chaque mot et qui ne comprend pas pourquoi, mais diable pourquoi, au moment où il fait ci, il agite sa baguette de bas en haut et non de haut en bas comme c’est écrit dans le bouquin. En bref, j’avais bien conscience que 900 pages en 2h20, on allait forcément charcuter l’affaire, mais bon c’est la loi du cinéma.
J’ai eu hier une excellente surprise. J’ai adoré l’ambiance qui me semble parfaitement en adéquation avec ce que je perçois dans le livre. Certes tout n’est pas d’une précision chirurgicale par rapport au livre de Rowling, mais franchement, je trouve que l’esprit y est. J’ai franchement été convaincu et emballé par l’enchainement, somme toute assez logique, du scénario qui, ainsi simplifié, rend l’histoire accessible à ceux qui n’ont pas lu le livre. Le rythme est soutenu, et l’histoire se concentre autour du personnage d’Harry Potter, ce qui est également un angle d’approche relativement nouveau. Ca peut plaire ou déplaire, mais l’espèce de début de mini-crise d’adolescence qu’il traverse est traitée de façon intéressante. Les personnages sont bien campés, c’est du travail de qualité. Et les producteurs ne s’y trompent pas, puisque Yates est également chargé de la réalisation du prochain. On a hâte d’y être…