Quelle soirée !
3 mai 2007 par Samuel Sebban |
Comme beaucoup de gens hier soir, je suis resté suspendu à ma télé pendant près de 2h40, écoutant attentivement ce qui s’est dit pendant ce temps-là. Mon choix étant déjà fait pour le second tour, ce qui m’intéressait plus était de voir le comportement de chacun des protagonistes dans la confrontation, et d’étudier plus avant les stratégies de communication. En tout cas, il faut saluer les deux acteurs, parce que le débat fut intense, souvent intéressant, mais en tout cas passionné, et passionnant. Il suffit de regarder les différents commentaires enflammés du net.
1) La stratégie de chacun
Soyons galants, honneur à Mme Royal. Sa stratégie, selon moi, était claire, et tenait en trois mots : attaquer, attaquer, attaquer. Du coup, j’ai vu une Ségolène plus punchy que je ne l’avais jamais vue. Son objectif : ne pas laisser M. Sarkozy parler librement, ne pas lui laisser la moindre seconde de respiration pour développer calmement ses arguments. Rester concentrée aussi. Et ne rien reconnaitre à son adversaire.
Pour M. Sarkozy : cool, calme, zen. Très (trop ?) respectueux de son adversaire, il a cherché à la pousser (en vain) à la faute. M. Mazerolles, dont pourtant j’apprécie rarement les commentaires, a parlé d’un N. Sarkozy timoré, car il ne voulait pas qu’on puisse ne serait-ce qu’insinuer qu’il a été mysogine. Il a cherché constamment a opposer sa calme clarté à une confusion précipitée chez sa partenaire.
2) Sur le fond
Sur la dette Sarko :1 – Ségo : 0
Comme à son habitude, Mme Royal a énoncé un certain nombre de grands principes moraux, et a brillamment éludé la question du financement. Certes, c’est une caricature. Mais enfin, là où M. Sarkozy propose le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, elle explique qu’il suffit de 2,5 points de croissance. On peut ne pas être d’accord avec M. Sarkozy sur la solution, mais on ne peut nier que sa solution permettrait de faire les économies promises. Selon mes constatations, cela fait plus de 30 ans que les politiques parient sur la croissance, et que l’objectif visé n’est jamais atteint. Mme Royal a certes parlé de la taxation des profits boursiers en plan B, idée certes justifiable sur le fond, mais complexe à réaliser sur la forme. Elle a mis en porte à faux François Hollande sur la nouvelle CSG. Elle cherche à faire croire que le contribuable ne sera pas mis à contribution pour résorber la dette. J’ai un peu de mal à y croire.
Sur les 35h Sarko : 2 – Ségo: 0
Les questions précises de M. Sarkozy ont mis en difficulté la candidate qui semble avoir pris comme ligne de conduite une volonté farouche de n’avoir aucun point d’accord avec M. Sarkozy. Elle ne veut tellement rien lui concéder sur les 35 heures, qu’en répondant elle est partie dans beaucoup de directions dans une grande confusion.
On se rend compte que finalement, ils sont relativement d’accord sur les aménagements des 35 heures, mais ils l’exposent de façon différente. On sent assez rapidement que Mme Royal n’est pas très à l’aise sur ce sujet, sans doute parce qu’elle est tiraillée entre ses électeurs de gauche dure et sa volonté de séduction des centristes.
Sur les retraites Sarko : 2 – Ségo : 1
M. Sarkozy nous explique que les régimes spéciaux financeront l’augmentation des petites retraites. Après avoir arraché ce point d’accord sur la réforme des régimes spéciaux à Mme Royal, je m’interroge tout de même sur l’impact chiffré en termes de recettes de cotisations, et je me demande si cela suffira pour faire les augmentations escomptées sur les petites retraites.
Par ailleurs, je suis tout à fait en accord avec Mme Royal sur le fait que les emplois n’ont pas tous la même difficulté. En tant que cadre, mon travail n’a pas la même pénibilité qu’un travail à la chaine. C’est pourquoi je comprendrais tout à fait de cotiser plus longtemps que lui. Je suis favorable à l’étude par branche proposée par Mme Royal. Je note cependant que, là encore, elle ne parle pas de financement.
Sur les logements sociaux Sarko : 2 – Ségo : 2
Attaque en règle sur la crédibilité de la part de Mme Royal. Elle taxe M. Sarkozy de ne pas respecter la loi avec sa commune de Neuilly en matière de logement social. Si au départ j’ai été convaincu par cet argument et si j’ai trouvé cette attaque justifiée, j’ai réalisé en me renseignant sur le net et auprès de mon père (dont l’activité professionnelle consistait notamment à trouvait des logements sociaux pour les mères avec enfant en bas âge et en grande difficulté), qu’à Neuilly, il n’y a pas de place pour construire de nouveaux logements sociaux. « Le problème est que la commune est entièrement bâtie. Dès qu’on apprend que quelque chose se libère, on récupère et on construit », explique Antoine Masson. Néanmoins, M. Sarkozy refuse de répondre. Dans le débat, même en étant de mauvaise foi, Mme Royal marque un nouveau point.
Sur le nucléaire Sarko : 2 – Ségo : 2
Statu quo. Les deux ont fait des erreurs. Effectivement, M. Sarkozy n’a pas la moindre idée de ce qu’est l’EPR (et d’ailleurs moi non plus), se mélangeant les pinceaux sur les aspects stratégiques, Mme Royal a minimisé l’impact du nucléaire dans la consommation d’électricité en France. Je trouve cela relativement grave de faire croire aux gens que la France n’est pas dépendante du nucléaire. D’autant que notre consommation d’électricité est même plus importante que ce que M. Sarkozy pensait. Encore que c’est difficile à évaluer. Selon le rapport suivant, le nucléaire représente effectivement 80 % de la production brute d’électricité. Le nucléaire contribue donc lourdement à la provision de l’électricité sur ce point. M. Sarkozy était certes en dessous de la vérité, mais Mme Royal s’est complètement trompée sur l’enjeu.
Par ailleurs, j’objecte à Mme Royal, qu’outre sa bonne volonté sur les bio-carburants, pour les mettre à 20 % de la production française, le territoire n’y suffira pas. L’énergie propre est une bonne chose, mais il y a des contraintes à ne pas négliger. Mais enfin, excusons nos candidats, qui, avocats et énarques, n’ont pas nécessairement de compétences scientifiques pointues. Je maintiens mon statu quo.
Sur l’éducation Sarko : 3 – Ségo : 2
Mme Royal a accusé M. Sarkozy et le gouvernement d’avoir supprimé les TOS. M. Sarkozy lui a rétorqué qu’ils avaient simplement été décentralisés, chambrant ironiquement sur le fait qu’elle se revendiquait comme présidente de région. Il vous suffit de taper « TOS » sur google, le premier résultat donne « décentralisation des TOS ». Peut-être qu’ils sont moins efficace décentralisés, mais dire qu’ils ont été supprimés est un raccourci dangereux et inexact. Par ailleurs, dire une phrase telle que ‘Je ne vous parle pas de TOS, je vous parle d’enjeux éducatifs pour la nation’, après avoir elle-même attaqué sur les TOS ne me paraît pas très cohérent.
Au niveau du soutien scolaire individualisé, qui semble mettre en accord les deux candidats (c’est souvent plus simple quand Mme Royal propose, M. Sarkozy semble avoir moins de difficulté à concéder qu’il est d’accord). Cependant, quand Mme Royal, qui a si lourdement attaqué sur la dette, affirme : « La France peut se payer le soutien scolaire individualisé », je reste perplexe. Cependant, je suis relativement séduit par son idée de mettre à contribution les étudiants boursiers et ceux qui réalisent des études supérieures. J’émets une réserve, étant sorti il n’y a pas longtemps de mes études. Tous les étudiants boursiers ou en études supérieures ne vivent pas dans les mêmes conditions, et on pourrait imaginer des difficultés pour certains. Cependant, selon moi, se pose toujours la question du financement.
Par ailleurs, je l’ai trouvée un petit peu légère sur les enfants qui ne savent ni lire, ni écrire. Le théâtre est une vocation, pas un choix par défaut. Quant à travailler dans l’informatique, pour des gens qui ne savent pas bien lire et pas bien écrire, ça me parait difficile. Par ailleurs, M. Sarkozy a été très malin en élargissant la réflexion aux filières techniques et d’apprentissage, laissant à penser que Mme Royal n’envisageait que le cursus généraliste.
Sur la scolarisation des enfants handicapés Sarko : 3 – Ségo : 2
Là, ma note est discutable. Pour moi chacun a fait une erreur : Mme Royal s’est emporté de façon excessive, diabolisant à nouveau l’action du gouvernement sur ce sujet. Celui-ci a certes supprimé son programme, mais n’est pas resté pour autant à attendre sagement en matière de handicap. Et en effet, la scolarisation des enfants handicapés progresse. Elle aurait peut-être mieux progressé en maintenant le programme de Mme Royal, mais dire qu’il n’y a rien eu, c’est mentir. Du coup, sa colère disproportionnée et ses accusations morales sont injustifiées, même si je peux comprendre son attachement à Handiscole. D’ailleurs, je suis tout a fait convaincu que Mme Royal était réellement sincère dans sa colère, mais ce n’est pas une raison pour imputer tous les maux de la Terre à M. Sarkozy. Par ailleurs, l’accuser de prendre un exemple « larme à l’oeil » ne manque pas de mauvaise foi, après qu’elle-même ait usé de ce procédé sur les policières violées à Bobigny.
Lui, a été huileux de condescendance, et sa leçon de morale sonne trop faux pour être crédible. On sent trop à ce moment que M. Sarkozy s’est focalisé sur le fait de rester calme, et l’énervement de Mme Royal passe pour une manoeuvre de sa part.
Sur la baisse des impôts Sarko : 3 – Ségo : 3
Le coup de la baisse des impôts, on nous l’a déjà faite. On est peut-être le pays qui paie le plus d’impôts, mais avec le problème de la dette, un manque à gagner de 68 milliards d’euros, ça me paraît dur de s’en passer.
Cependant, l’annonce de la taxe sur les revenus boursiers par Mme Royal, forcément consensuelle étant donné qu’on nous bassine avec les bénéfices du CAC40. Je ne m’y connais pas très bien en économie de marché, mais je pense que si les revenus boursiers sont taxés, il va être très difficile de convaincre les spéculateurs de faire leurs échanges en France. Cependant, sur le principe, ça ne me dérange pas. Cependant, il ne faut jamais oublier qu’il y a deux poids de mesure à faire dans les revenus boursiers, entre les entreprises qui jouent le jeu, et celles qui ne le font pas.
Sur l’international Sarko : 4 – Ségo : 3
Elle est floue, il a une position claire. Il y a certes un processus pour la Turquie, mais elle doit avoir une opinion.
Sur la Chine,où le compte-rendu du Monde est assez léger, Mme Royal est de mauvaise foi.Tout le monde a noté l’ambiguité de ses propos sur la justice chinoise, revenir dessus comme elle l’a fait était certes nécessaire, mais je pense qu’en tout cas les internautes auront vérifié, comme moi, en réécoutant le discours. Après, j’ai un peu de mal avec le « moi je peux aller en Chine, mais les sportifs non ». La position « je te boycotte, moi non plus », je n’y crois pas.
Sur l’immigration, cheval de bataille de M. Sarkozy, ils sont d’accord tous deux sur le cas par cas. Malgré cela, Mme Royal cite des faits divers pour marquer sa soi-disante différence. Il y a toujours des faits divers médiatiques scandaleux, mais ce n’est quand même pas M. Sarkozy qui a commandité l’opération de police à ce moment et à cet endroit. Je ne pense pas que Mme Royal propose une loi sur l’interdiction d’arrêter des papys devant les écoles. Ce qui ne veut pas dire que c’était une bonne chose. Mais les erreurs arrivent dans notre société, et il y’en aura aussi si elle est élue. Par ailleurs, elle a pris M. Sarkozy en flagrant délit de copinage. Si j’ai conscience que le cas est précis et que l’association travaille en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, M. Sarkozy n’a tout simplement pas pu se sortir de cette promesse démagogique qu’il a fait sur le coup. Bref, là dessus c’était pas top. Mais enfin, ça ne vaut pas un point, dès lors que Mme Royal ne l’a pas laissé s’en expliquer correctement.
Sur l’immigration, je n’ai pas aimé la façon dont Mme Royal expliquait que cela ne devait pas être un motif politique. Forcément, ça ne l’arrange pas d’en parler. Trop facile !
Sur l’Afrique, les deux sont d’accord. Néanmoins, quand Mme Royal énumère les problèmes africains, elle parle à M. Sarkozy comme si c’était de sa faute. D’une façon générale, elle le stigmatise sur tout. Les problèmes d’éducation, c’est de sa faute. C’est un peu injuste : il n’a été ni ministre de l’éducation, ni premier ministre, et on l’a suffisamment accusé de s’opposer à certains aspects de la politique chiraquienne pour le blâmer là-dessus. Mme Royal a une réelle antipathie pour M. Sarkozy, et elle le fait sentir, mettant un point d’honneur à ne rien concéder à son adversaire.
Sur l’Europe, les institutions et l’opposition Sarko : 4 – Ségo : 3
Statu quo. Je te tape, tu me tapes. Encore une bataille de mots. Le concept marketing de VIè république m’amuse. Je m’oppose aux gens qui veulent nous faire croire que tout va mal. Je suis sur ce point en désaccord avec Mme Royal. Et je vois mal comment redonner la confiance aux gens en leur expliquant que tout va mal. Sur le CPE, c’est de bonne guerre, même si M. Sarkozy était pas non plus spécialement pour à l’époque, même si bien entendu il ne pouvait pas le clamer haut et fort. Sur le 49-3, j’espère qu’elle le supprimera si elle est élue, mais je demande à voir.
Pour le reste, ils sont d’accord sur le non-cumul des mandats, pour donner plus de place au parlement, pour mettre en valeur l’opposition, bref, à peu près surtout, sauf sur les jurys citoyens dont on ne sait toujours pas comment leur avis sera pris en compte. Ils n’ont valeur que de « consultants » ou ils auront un droit de véto et un droit de regard ?
3) Mes conclusions
J’ai fait mes notes pour m’amuser, et je me rends compte en le faisant que l’impression d’ensemble n’est pas reflétée par mon score. Déjà, parce que j’en ai oublié pas mal, mais aussi et surtout parce que M. Sarkozy avait tout à perdre, et Mme Royal tout à gagner. Si, à mon sens, il n’a rien perdu, je pense que M. Sarkozy n’a rien gagné. En revanche, Mme Royal s’est montrée énergique, compétente et convaincante, dans le discours. Je maintiens malgré tout que, si je suis en désaccord avec certaines des mesures de M. Sarkozy, nul ne peut être en désaccord avec les vérités générales énoncées par Mme Royal, qui parle de ce qu’elle veut, mais pas de comment elle le fait. Sur trop de thèmes, elle botte en touche avec le dialogue syndicale ou des commissions. Beaucoup trop de fois, elle s’est montrée offensive, et souvent agressive à l’égard de son concurrent à qui elle n’a rien concédé. J’ai du mal à croire à sa nouvelle conception qui dépasse le « bloc contre bloc » après sa prestation.
Par ailleurs, elle n’a montré aucun respect pour les idées de son partenaire (voir même pour son partenaire tout court), position curieuse pour quelqu’un qui assène sa volonté d’écouter tout le monde. L’écoute, parlons-en. Par moments, elle répondait à M. Sarkozy d’une façon telle qu’on voyait bien qu’elle ne prenait pas en compte ce qu’il disait, répétant la même chose que lui tout en expliquant que ce qu’elle disait n’avait rien à voir. Je n’aime pas non plus sa façon d’interrompre M. Sarkozy et de lui reprocher ensuite de faire la même chose. Je n’aime pas sa conception « tout blanc tout noir » de la vie. Je n’aime pas non plus cette façon de se valoriser en enfonçant l’autre, ni le fait de faire croire aux gens que c’est donnant/donnant, mais sans rien montrer de ses exigences pour les gens. On ne paiera rien de plus, et nos salaires vont augmenter, on va avoir plus de retraites, plus de service publique, plein de places en crèche, et le tout, sans débourser un rond… Je n’y crois pas.
Je vois bien les stratégies de communication, et le contrainte de la période électorale dans le discours. Cependant, si on peut évaluer le bilan de M. Sarkozy, c’est impossible pour Mme Royal qui a, certes, le bénéfice du doute, mais du même coup, nous n’avons que la campagne pour faire notre choix. Ce qu’elle a montré hier me confirme dans mon impression que Mme Royal est beaucoup moins « douce » qu’il n’y parait, et qu’elle veut bien écouter, certes, mais seulement si on est d’accord avec elle. Cette façon de fustiger le Medef et les patrons ne me parait pas responsable : il n’y a pas, là encore, les méchants patrons contre les pauvres ouvriers. Ca arrive, parfois, mais l’inverse aussi. Quand un délégué syndical innataquable n’aime pas son patron, il peut aussi lui faire payer cher, même si ça arrive moins souvent.
Quant à M. Sarkozy, son calme était surfait, et son ton moralisateur parfois excessif. Toujours courtois, certes, mais petit à petit Mme Royal l’a poussé à sortir de sa réserve et à attaquer à son tour. Il s’est fait piéger sur certains aspects, mais s’il ne ressort pas en clair vainqueur, il a su limiter les dégâts. Néanmoins, je suis le premier à dire que Mme Royal, qui avait beaucoup à gagner hier soir, ressort clairement grandie de ce débat où elle a tenu tête à un adversaire redoutable, comme elle le reconnaissait elle-même après la joute verbale. Bravo aux deux acteurs, et rendez-vous dimanche !
[Mise à jour - 16h50]
Sur le handicap, je suis tombé là-dessus. L’article est sans concession sur les accusations clairement non fondées de Mme Royal. Comme je le pressentais, son programme a, certes été supprimé, mais les emplois jeunes ont été remplacés. Du coup, sa colère prend des accents de coup monté alors même que je la pensais réellement sincère. Je pense que le sujet la tient à coeur, mais je ne pense pas que seul son coeur ait parlé.
Ca n’enlève rien au fait que le droit opposable de M. Sarkozy est un argument bidon. D’ailleurs, selon moi, le droit opposable en matière de logement ou de handicap ne résoud rien. Certes, dans le cas caricatural de M. Sarkozy ça pourrait offrir un recours, mais est-ce que le fait pour « la République » de constater que non, elle n’a pas atteint ses objectifs va entrainer la construction de plus de logements ? ou permettre aux handicapés d’être mieux scolarisés ? Je ne pense pas. Mais le sujet des personnes en situation de handicap n’est pas binaire.
Il faut poursuivre les efforts initiés par la gauche et poursuivis par la droite, et sanctionner durement les établissements scolaires ou professionnels qui n’en font pas.
C’est une analyse détaillée, brillante, pertinente et interessante… Où trouves-t- le temps d’écrire tout ça ?
Meme question, cependant, je trouve que l’analyse n’est ni brillante, ni pertinente, ni interessante…
Cher Hervé, vous avez décidé de prendre du temps à ne pas aimer mes articles, et je continuerai à publier vos commentaires. Et moi je prends du temps pour les écrire, j’espère encore jouir de vos commentaires éclairés et construits ! Commencez par décliner votre véritable identité…