Grands corps malade, deuxième !
22 avr 2008 par Samuel Sebban |
Après mon premier billet sur le slammeur Grand Corps Malade, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de son deuxième album pour donner un nouvel avis ! Je ne pense pas que Fabien lise ce blog, mais si par hasard ça arrivait, je voudrais le remercier. Parce que son timbre de voix et les choses ont un côté apaisant qui a le mérite de faire du bien.
Alors quoi de neuf dans cet album ? Il est tout à fait dans la lignée du premier avec des textes tantôt drôles (Underground, l’Appartement), tantôt franchement émouvants (Mental, Pères et Mères), et, fait nouveau, parfois carrément citoyen (Le blues de l’instituteur) tendance écolo ! On a même droit à un texte d’amour (Comme une évidence). Les recettes de la première mouture sont appliquées avec soin. On retrouve ses quelques copains pour un travail collectif sur quelques textes. Autre nouveauté, le choix des instruments, où une belle place est faite au violon, et, très intéressant également, à l’accordéon (J’écris à l’oral, pour un hommage pour le moins déroutant au soirées slam !). Apparait également une guitare acoustique relaxante, j’adore.
Je me suis franchement éclaté à écouter cet album de nombreuses fois déjà, et je continue. J’apprécie ce côté croqueur de vie et positif qui émane de tous ses textes. Après, je pense que le premier album avait peut-être plus de profondeur et certains textes m’ont beaucoup marqué, ce qui est un peu moins le cas du second. Mais il demeure pour moi un artiste hors-pair, et je vais certainement suivre la suite avec beaucoup d’impatience, en espérant qu’il ne change jamais l’état d’esprit de ses textes.