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La désinformation, première

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Je regardais, comme je le fais régulièrement, les informations sur Google Actualités, qui représente à mes yeux le seul moyen d'avoir une vue pas trop subjective de ce qui se passe en France, et dans le monde. Pourquoi les autres seraient subjectives ? Tout simplement parce que tous sont alimentés par la sacro-sainte Agence France Presse.

Et malheureusement, on se rend compte aujourd'hui du pouvoir des médias. C'est assez drôle d'ailleurs. Si les gens sont d'accord avec les journalistes, dans un débat, ils vont soutenir mordicus que oui, ils ont raison, ils l'ont dit à la télé. Par contre, si ce que dit le journaliste ne leur plaît pas, ils se planqueront derrière le fait que les journalistes, et c'est bien connu, disent n'importe quoi. Je ne parlerai pas ici de la qualité de l'information, je l'ai déjà fait, (cf un des premiers articles du blog) et tout le monde a compris.

Parlons maintenant de vérité. J'ai été moi-même témoin d'une entourloupe médiatique. Je suis parti en colonie de vacances lorsque j'avais 15 ans, avec un organisme qui s'appelle le BBYO, dans le groupe Alpy Days, nom qui décrit le voyage en France des adolescents de 13 à 16 ans à peu près. Et ce groupe de 50 jeunes a fait la une de l'actualité en France pendant bien 3 ou 4 jours. Je vais donner les faits très précisément puisque j'y étais, et après nous verrons ce qu'on dit les média.

Ma version :

Nous avions dormi la nuit dans un camping, et nous avons demandé au responsable un itinéraire pour rejoindre la base de rafting le matin. Ainsi renseignés et munis d'un plan fourni par cette personne, nous nous sommes mis en route. Assez rapidement, nous avons, conformément à notre plan, quitté la route pour emprunter une espèce de zone avec du sable humide un peu partout. J'étais parmi les premiers. Ca n'était pas très agréable de marcher dans du sable mouillé, mais je suis arrivé de l'autre côté sans souci. En me retournant, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir mes amis en train de s'enliser dans la boue. Evidemment, tout le monde à lâchéles sacs à dos pour aider les gens qui n'arrivaient pas à sortir de ce bourbier. Sur le moment, je n'ai pas paniqué, ça n'avait paslieu d'être, parce que ça n'était pas non plus des sables mouvants, mais bon suffisamment pour que certaines jeunes filles n'arrivent plus, avec la fatigue du parcours et l'amollissement de la terre, à s'en sortir. Bref, après une bonne demi-heure de galère boueuse, nous sommes tous arrivés sains et saufs de l'autre côté, bien que certaines filles soient un peu traumatisées. Un peu plus loin nous attendaient sagement un camion de pompiers et un camion de policiers, qui nous ont gentiment demandé si tout allait bien, avant qu'un de mes animateurs les engueule assez violemment pour ne pas être venus nous aider. Bref, bien entendu, du coup on s'est reposés sans rafting, et tout est rentré dans l'ordre. C'était jusqu'à ce qu'on entende les infos…

Les infos :

On est dans le bus du retour, on écoute un truc comme Radio Bleue Savoie, quelque chose comme ça, et on apprend en titre phare qu'un groupe de 50 enfants de 12 à 13 ans a failli mourir noyé dans de la gadoue. Jusque là, mise à part les erreurs sur l'âge et la gravité réelle de notre aventure, pas de quoi hurler. Mais le soir, sur TF1, et les autres d'ailleurs, ce fut l'occasion de vilipender ces animateurs de colos imprudents qui font n'importe quoi, avec bien entendu le vieux paysan du coin qui témoigne parce qu'il a tout vu et que ces groupes de gosses sont franchement timbrés. Et on nous explique gentiment qu'il y avait un panneau EDF montrant que la zone était dangereuse, et qu'on n'avait qu'à faire gaffe.

Le fin mot de l'histoire

Un fait simple : le BBYO, l'organisme de colo, a attenté un procès à EDF et l'a gagné. Non seulement il n'y avait pas de panneau, mais EDF a ouvert un barrage sans prévenir personne. Et voilà comment on détourne une histoire pour créer la sensation dans une actualité estivale bien morne… Au final dans la tête des gens, mon organisme et l'ensemble des organisateurs de centre de vacances sont salis, et EDF s'en sort très bien alors que si nous étions arrivés ne serait-ce qu'un quart d'heure plus tard, ce n'était déjà plus le même niveau de danger. Quand on a vécu ça, je vous garantis qu'on a un autre oeil de la couverture médiatique française.

A la limite, et je l'accord bien volontiers, c'est assez dérisoire comme histoire… Mais pourquoi la couverture médiatique serait-elle de meilleure qualité à l'étranger ? En particulier, et je me battrai encore et toujours contre ça, je refuse la désinformation qui touche au conflit israélo-palestinien. Car nos médias français ne sont pas neutres, loin de là, mais pire, la mauvaise foi médiatique française est exaspérante. Mais à la limite, de la mauvaise foi, ce n'est pas grave. Ce qui est plus grave c'est le poids des mots et le mensonge. En effet, certains journaux dits sérieux comme l'Humanité (ok c'est discutable), mais aussi Libération parlent régulièrement de Palestine. A tel point qu'un de mes collègues de bureau a eu du mal à me croire quand je lui ai expliqué qu'il n'y avait pas encore d'état palestinien… Pire : il n'y en a jamais eu. Non, ce n'est pas un procès d'intention, je suis favorable à la création d'un Etat palestinien. C'est un fait réel. La Palestine en tant qu'Etat des Arabes vivant dans cette région n'a jamais existé. Les Palestiniens sont en fait les Arabes qui ont vécu dans cette région du monde qu'on appelle communément "Palestine", et qui aujourd'hui s'appelle, Israël, Liban, Égypte, Jordanie, Syrie. C'est un petit peu comme-ci on parlait encore de la Perse ou de l'empire Ottoman. Le poids des mots, vous dis-je.

C'est pareil, ce n'est qu'un élément parmi d'autres. Je ne parlerai pas du comportement honteux de certains journalistes du service publique, je pense en particulier à M. Charles Enderlin, toujours à l'affut dès lors qu'il s'agit de lancer une polémique sur Israël, même sans être complètement certain de son fait, et surtout, sans jamais apporter de démenti quand il se trompe. Je pense en particulier à l'affaire Mohammed Al Dura, où le doute était permis. Les circonstances de cette affaire sont pour le moins suspectes et les conclusions discutables. La page consacrée à l'affaire sur wikipédia et les liens correspondants donnent une vision trouble. C'est ici.

Ce qui est le plus agaçant dans cette histoire, c'est que dans le doute, les medias ne s'abstiennent pas : ils accusent. Moi je dis : quand on ne sait pas, on dit simplement qu'on n'est pas sûrs. Et un démenti ne sert à rien : dans la tête de mes compatriotes, les salauds de soldats israéliens ont sauvagement assassiné un gamin sans défense. C'est toujours cette rengaine de l'armée suréquipée contre ces pauvres palestiniens avec des cailloux. Connerie ! Les rockets Qasam envoyées sur Israël quasiment quotidiennement sont des armements de pointe, autrement plus dangereuses que des cailloux. Je remarque simplement que les fonctionnaires palestiniens ne sont pas payés, mais qu'étrangement, on trouve toujours des fonds pour alimenter en bombes et en missiles les terroristes. Mais bien entendu, si le peuple palestinien crève de faim, c'est de la faute d'Israël.

Pour les personnes qui vont lire ces lignes, je vous en supplie, prenez du recul par rapport à l'information, quelle qu'en soit la source, et quel qu'en soit le sujet. Libération et Le Figaro ne traitent pas les mêmes sujets de la même façon, loin s'en faut. tous les grands médias ne peuvent pas s'empêcher d'interpréter, tout comme nous. Alors il faut en lire beaucoup. Quand on parle politique française, c'est bien de lire Libé ET le Figaro. Quand on parle du conflit au Proche-Orient, il faut vérifier quelles sont les sources citées. Quand on voit une interview en vidéo, il faut vérifier qu'elle n'a pas été coupée et montée. J'en veux pour exemple ce scandale en France lorsqu'Ariel Sharon a soi-disant appelé les Juifs de France à aller en Israël parce que la France est un pays antisémite. Ce qui est bien entendu très éloigné du message qui est alors réellement passé (et je le sais parce que non seulement j'ai vu la vidéo, mais ma soeur était dans la salle en face de Sharon à ce moment).

Un dernier exemple qui me laisse un sentiment mitigé : Le massacre de Cana, une catastrophe, comme tout ce qui s'est passé au Liban. Pour moi, la maladie du Liban, c'est le Hezbollah. Enfin peu importe. Il a été de bon ton très rapidement d'imputer le massacre de Cana à l'armée israélienne, Tsahal. Voilà 2 sources d'information qui invitent à réfléchir. Les deux articles se trouvent ici et ) (et oui encore wikipédia). Je ne suis pas d'accord sur tous les contenus, en particulier sur le fait qu'Israël n'ait aucun scrupule à tirer sur des civils, mais je pense que ces renseignements laissent perplexes. J'affirme cela, parce que sinon, je ne vois pas l'intérêt :
– Pour Israël d'envoyer des millions de tracts pour prévenir les civils d'une prochaine attaque, diffusés notamment en Arabe.
– L'intérêt sachant cela pour les civils de rester dans leurs habitations, à part bien entendu s'ils y sont contraints.
Alors certes, c'est dur de quitter son lieu de vie, mais je ne pense pas que si on vous expliquait sérieusement que votre maison allait être bombardée vous resteriez dedans…

Voilà pour cette première saga sur le comportement honteux de beaucoup trop de médias. Alors certes, cette rubrique est plutôt pro-israélienne, ce qui ne veut pas dire que les actions israéliennes sont parfaites loin de là. Mais je ne pense à aucun moment avoir été anti-quoi que ce soit, en particulier, on peut être pro-israélien sans être anti-palestinien (et vice-versa). En tous cas, à ma modeste mesure, je combattrai de toutes mes forces pour la vérité. Ou au moins le bénéfice du doute, même si malheureusement, souvent, le mal est déjà trop profond.

Eragon, un incroyable gâchis

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Au revoir janvier, bonjour février…

J’ai eu l’occasion de voir le mois dernier un film qui me semblait prometteur d’après la bande-annonce : Eragon, d’après le best-seller de Christopher Paollini. Au moment où je suis allé voir le film, je n’avais pas encore lu le livre. Les commentaires des specateurs d’Allociné, mon baromètre pour choisir un film, étaient assez partagé, les gens ayant lu le livre critiquant copieusement le film.

Je suis sorti du film en ayant passé un bon moment, avec une histoire sympathique, de beaux effets spéciaux, certes un air de déjà vu dans l’histoire, à mi-chemin entre Star Wars et Lord of the Rings, mais du bon divertissement malgré tout. Et comme je suis un fondu de bouquins de Fantasy, et que je n’avais pas grand chose à lire, j’ai été curieux.

En une semaine, j’ai lu le premier tome Eragon et le second, L’Aîné. Quelle surprise ! On est bien loin du gentil conte Disneyifié qu’on nous a servi au cinéma ! L’auteur, pourtant particulièrement jeune, nous offre une histoire complexe avec des personnages creusés, un style fluide, bref les deux livres sont excellents, et le film m’apparaît maintenant comme un incroyable gâchis. Les choix du réalisateur sont inexplicables, l’histoire est déformée, à tel point que je me demande comment ils vont pouvoir relier le second film au livre, tant des scènes coupées du premier livre sont prépondérantes pour la bonne compréhension de l’histoire. Bref, après coup, je ne comprends pas l’intérêt du film, qui détruit totalement le potentiel de l’historie de Paollini.

Enfin, depuis que j’ai vu ce qu’ils ont fait de Et si c’était vrai… de Marc Lévy, je ne peux plus être surpris…

« La République n’aidera pas ceux qui ne s’aident pas eux-mêmes »

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Si vous avez suivi l’actualité people… euh pardon « politique » de ces derniers jours, vous n’avez pas pu passer à côté de cette phrase, prononcée par M. Sarkozy il y a peu de temps et relayée par Mme Royal sur l’antenne de Canal +.

S’en est suivie une nouvelle mascarade médiatique, une de plus, parce que évidemment, « ça prouve que Sarkozy est un méchant qui déteste les pauvres, adore les riches, veut augmenter le chômage en France, tuer l’économie par son libéralisme. Bref, comme chacun sait, Nicolas Sarkozy veut tuer la France. Sarkozy, c’est comme le Pen. »

Je mets ma phrase entre guillemets parce que ce n’est qu’une caricature légère de ce que j’ai pu lire sur certains forums, messages ô combien constructifs de militants illuminés… Mon D.ieu… Comparer Sarkozy à le Pen, c’est avoir la mémoire courte.

Moi j’ai compris cette phrase autrement… Aujourd’hui, bon nombre de gens en France touchent le chômage, et refusent de retrouver du travail parce qu’ils « gagnent » mieux leur vie en étant chômeurs. Mieux, certains Français travaillent au noir et touchent le chômage. Je ne parle pas de tous les gens qui abusent la CAF, la Sécu, ou qui touchent le RMI alors qu’ils n’essaient pas réellement de s’en sortir. Je pense en fait que M. Sarkozy s’adressait essentiellement à ces personnes qui finalement, ne cherchent pas à s’en sortir, mais abusent des avantages sociaux que la France offre aux plus démunis, rendant ainsi le système fragile et injuste.

Alors, peut-être que mon interprétation est mauvaise, mais même si l’on exècre Sarkozy, en particulier si on le trouve super démago, je n’arrive pas à comprendre comment on peu croire qu’il puisse dire en substance « mort aux pauvres »… Faudrait être sacrément con, politiquement. Il l’est peut-être, mais tout comme Ségolène, à mon avis, on n’arrive pas là où ils sont par hasard.

Reparlons du karsher, d’ailleurs. Combien de personnes se sont offusquées sur le karsher de Nicolas… Ca fait plus d’un an, et quand on interroge certaines personnes sur le bilan politique de Sarkozy, un seul mot leur vient à la bouche « karsher ». En gros, aujourd’hui, certaines personnes nous disent (j’entendais récemment Stomy Bugsy dire un truc du style) : « bah, il a dit karsher, alors c’est un dangereux, il faut surtout pas voter pour lui ». Encore une fois, cet argument est naze. Derrière ce mot, il y a tout de même un constat. Il y a dans certaines banlieues des gens qui foutent la merde, les fameuses « racailles ». Et ce n’est pas être raciste de dire ça. J’ai vécu pendant 23 ans à Savigny-sur-Orge (91), mon collège a été classé ZEP l’année où je suis sorti de celui-ci, et des « racailles », j’en ai vu. Alors oui, utiliser le mot « karsher », c’est naze, c’est maladroit, c’est pas terrible. Mais dire qu’il faut faire le ménage dans certaines banlieues pour assainir le climat, ce n’est peut-être pas une bonne solution, mais ça a au moins le mérite de mettre en exergue le climat malsain qui y règne. Moi aussi, je préfèrerais que ces gens s’en sortent, que les discriminations qui existent cessent, qu’on n’ait plus besoin de la méthode répressive. Mais les gouvernements de gauche et de droite qui se sont succédés n’ont pas su appréhender le problème. Alors l’intervention de M. Sarkozy ne me choque pas. Je ne pense pas que mettre tous les fauteurs de trouble en prison résolve le problème, mais au moins, cette intervention identifie le problème avec des mots clairs, que tout le monde utilise (le mot « racaille »). Alors stop à l’hypocrisie. Et puis n’allons pas m’expliquer que la faute n’incombe qu’aux gouvernements. Il y a, notamment dans la dernière vague d’immigration d’Afrique (Maghreb ou autre), un refus de s’intégrer notable chez un certain nombre d’habitants des banlieues, il n’y a qu’à écouter certains jeunes gens cracher sur la France et ne même pas faire l’effort d’apprendre le Français. Etrange façon de traiter son pays d’accueil. Tout le monde doit faire des efforts : les politiques, et les populations. Et finalement, pour améliorer l’image des banlieues, pourquoi ne pas commencer par enrayer la violence par une méthode plus répressive envers les gens qui ne respectent rien ni personne et qui pénalisent la majorité qui cherche à s’en sortir ? Ce n’est peut-être pas la bonne solution, mais elle a le mérite d’exister.

Autre sujet de la semaine, le soi-disant positionnement de Ségolène Royal sur la Corse… Déjà, Ségolène Royal n’a pas donné son point de vue mais dit « Les Français ne seraient pas contre ». Certes, cela reste à prouver, enfin je ne vois pas en quoi cela constitue un scandale de présupposer de l’avis des Français, ils le font tous. « Ce n’est pas ce que veulent les Français », combien de fois les politiques répètent-ils ça dans leur discours… Alors, sur ce coup-là, je ne vois pas ce qu’on reproche à Ségolène. Ce que veulent les Français, je n’en sais rien, je ne suis pas « les » Français, mais le Français que je suis voudrait bien un petit peu plus de contenu.

On peut certes accuser les médias, mais les politiques n’aident pas à relever le niveau. Et on compte les points : quand il y a un problème d’un côté, on l’utilise de l’autre côté pour taper. Des exemples ? Montebourg, l’enquête des RG, le Karsher, la phrase de mon titre, la bravitude, le Québec, la Corse. Bref, pendant que les deux « favoris » sont gentiment en train de se taper dessus pour se décridibiliser mutuellement, et ils y parviennent sans aucun doute, à qui cela profite-t-il ? Jean-Marie, si tu nous regardes…

Shlomo Artzi au Zénith de Paris !

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Qui ça ?
Shlomo Artzi, un des plus grands chanteurs de variété israélienne, était hier soir, le 29 janvier, en concert au Zénith de Paris, la salle que je préfère de loin pour les concerts. J’avais fait la surprise a ma fiancée, qui aime beaucoup, et j’y allais plus pour l’accompagner que par réel intérêt pour le chanteur, je dois bien l’admettre

Finalement, j’ai passé une excellente soirée. A mon sens, on pourrait comparer son style à celui de Goldman ou Bruel pour certaines mélodies, avec le jeu de scène de Bénabar, en encore plus proche du public. Il va et vient au milieu de la foule, il serre des mains, il danse avec une vieille dame sur une chaise, bref, vraiment une très belle ambiance hier soir au Zénith. Les gens connaissent toutes les chansons par coeur, c’est assez impressionnant. Bon, c’est clair que c’était pas aussi fort et aussi plein que pour Goldman, mais pour un artiste que peu de Français connaissent, c’est pas si mal je trouve.

Malgré cette ambiance festive, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour Ilan Halimi, décédé l’an dernier dans des circonstances tragiques parce que Juif. Une pensée également pour les 3 victimes de l’attentat à Eilat, ville essentiellement touristique, habituellement loin des bombes. Et je me demande si ce cauchemar va finir, et si on pourra un jour laisser l’état hébreu vivre en paix. Il est facile de dénoncer les incursions israéliennes en continuant d’envoyer des bombes et des terroristes. Ces interventions de l’armée israélienne interviennent toujours en réponse à une agression terroriste, alors je ne vois pas comment on peut justifier un attentat par l’ « occupation ». Mais bon, à chacun de se faire son avis…

The Lion King au Casino de Paris

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Comme vous l’aurez compris si vous avez lu un de mes précédents articles de cette même catégorie, je suis un fondu de comédies musicales. Je ne reviendrai pas là-dessus, j’en ai suffisamment parlé.

Bref, du même coup, j’ai été ravi d’apprendre que la comédie musicale de Broadway, The Lion King a été adaptée en Français et que le Casino de Paris accueillera du même coup les représentations aux mois de novembre et décembre 2007. C’est loin, mais qu’est-ce que j’ai hâte !

En substance, c’est le film des studios Disney réadapté en comédie musicale, comme l’a déjà été Beauty and The Beast (La Belle et la Bête) ou prochainement à Broadway The Little Mermaid (La petite Sirène) L’idée, c’est qu’ils reprennent les musiques du film, qu’ils complètent par de nouvelles (prendre par exemple If I Can’t Love Her dans Beauty and the Beast, somptueuse), en réorchestrant le tout. Ils ajoutent ensuite des chanteurs/acteurs/comédiens époustouflants, et on obtient un spectalce à ne pas manquer !

Le CD du musical The Lion King donne déjà une idée de la différence entre le film et la comédie musicale, d’un point de vue purement artistique. Et comme en plus, c’est le CD que j’écoute en boucle en ce moment, je ne peux que le conseiller !

Chansons à découvrir :

- Shadowland

Shadowland

- Endless Night

Endless night

- They live in you

They live in you

Enfin voilà, normalement maintenant vous crevez d’envie de découvrir ce musical sur les planches parisiennes l’hiver prochain !

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