Ça y est, c’est officiel, je ne peux plus me cacher ! Je rejoins donc l’équipe du projet Musical Avenue, dont je vous évoquais la création il y a quelques semaines. Les créateurs m’ont contacté via ce blog afin de participer à cette aventure, et cela s’est concrétisé aujourd’hui même avec la publication de cette nouvelle sur Le prince et le pauvre, de Ludovic-Alexandre Vidal et Julien Salvia. Ce n’est que justice, dans ces deux personnes ont contribué à mon initiation au musical !
Je ne sais pas encore comment je vais gérer l’actualité du musical sur mon blog et sur le site, mais il est probable que j’adapte mes contenus du blog pour le site afin de les rendre plus neutres ! En tout cas, c’est le moment d’ajouter Musical Avenue à vos favoris, et pourquoi pas, à vos flux RSS !
J’avoue… Je délaisse légèrement ce blog depuis quelques jours mais non, je ne le laisserai pas mourir ! J’attends juste de trouver le bon sujet à vous proposer, histoire de fidéliser au maximum ! D’ailleurs, pour la première fois de son histoire, mon blog a atteint un record d’affluence historique avec pas moins de 348 visites sur le mois de mars. Inutile de préciser que les pages les plus consultées concernent le théâtre musical… Tout ça me donne envie de tout sauf de m’arrêter. Par contre, n’hésitez pas à laisser toujours plus de commentaires, c’est toujours agréable !
Pas grand chose de nouveau à signaler de ce côté-là. Le théâtre Mogador a organisé une journée portes ouvertes à l’occasion d’un enregistrement en direct de l’émission 42ème Rue de France Culture qui, sous la houlette de Laurent Valière, est exclusivement consacrée au théâtre musical. A cette occasion, les acteurs du Roi Lion ont chanté quelques titres pour le plaisir des oreilles… et des yeux de la caméra qui les as filmés ! Voici la vidéo de l’émission (en intégralité) :
L’autre actualité marquante en lien avec le musical, c’est la performance de Susan Boyle lors de l’émission Britain’s Got Talent (l’Incroyable Talent de M6, mais en Angleterre). La vidéo de sa performance a fait le tour du monde, avec plusieurs dizaines de millions de visites en quelques jours. Cette dame de 47 ans interprète avec brio le fameux I dreamed a dream extrait d’un des musicals les plus célèbres dans le monde, j’ai nommé Les Misérables de Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg. Et voici la vidéo :
Je finis par me demander si cette émission n’est pas truquée… Souvenez-vous, déjà, l’an dernier, ce monsieur nous avait conquis avec sa voir en or :
Si tout se passe comme je le souhaite, je devrais prochainement sévir sur un autre site web par lequel j’ai été contacté en vue de devenir l’un des rédacteurs. Je n’en dis pas plus pour le moment, mais je vous tiendrai au courant le moment venu. Je sais, c’est terrifiant dit comme ça, mais je continuerai ce blog, c’est promis !
Pour conclure sur un peu de promo, le théâtre Marsoulan propose depuis le début du mois un spectacle musical créé par Florian Clérèt (Casting, …) et Erik Sitbon à partir de la nouvelle de Guy de Maupassant, Le Horla. Vous y retrouverez notamment mon ami Guillaume Nozach (Casting, L’Homme qui rit, …), mais aussi Fabrice Todaro (Grease, L’Homme qui rit, …), David Koenig (Le Prince et le pauvre, Casting, …), François Borand (Le prince et le pauvre, …) et Franck Jeuffroy. Retrouvez à ce sujet la présentation du site Musical Avenue, qui est plus qu’alléchante. Et bien entendu, vous retrouverez sur ces pages ma critique quand je l’aurai vu !
Ma semaine a été très chargée d’un point de vue culturel : Outre le showcase de Zorro et le concert de Bénabar, j’ai eu l’occasion d’assister ce mercredi à une des dernières représentations du revival du musical Hair, rendu célèbre par la participation de Julien Clerc (et de son anatomie) lors de son adaptation en France en 1969. 40 ans après, Ned Grujic ressuscite le mythe en proposant une nouvelle adaptation du spectacles sur les planches du théâtre Trianon à Paris.
La distribution
Je ne pouvais manquer ce spectacle sous aucun prétexte : Fabian Richard (Cabaret, Chance!, …), Laurent Ban (Chance!, Babel Opera World, voix française du film The Phantom of the Opera, …) et Yoni Amar (L’Homme qui Rit, Chance!, …), rein que ça, se sont donnés rendez-vous pour refaire le monde. Il sont d’ailleurs bien accompagnés, par des artistes aux univers bien différents, de l’opéra au R&B, à savoir Liza Pastor, Caroline Bal, Julie Giamette, Yvana Verbecq, Melusine, Tiphanie Doucet, Magali Bonfils, Antoine Lelandais, Marc Beaujour, Billy Trane et Daniel Delyon, soit 14 artistes réunis sur le spectacle.
Autant le dire tout de suite : le niveau de ces artistes, assez nouveaux dans le monde du musical pour la plupart, est tout simplement exceptionnel. Je ne pensais même pas qu’il puisse exister autant d’artistes si complets en France : tous sont d’excellents chanteurs, de magnifiques danseurs et de formidables comédiens.
Cependant, mon coup de cœur, qui ne peut pas être Fabian Richard, ni Laurent Ban ni Yoni Amar que je connaissais déjà, est sans conteste Antoine Lelandais. Incroyable charisme, une voix en or, un déhanché de folie, bref un artiste magique. J’espère sincèrement qu’il fera une longue et belle carrière dans le théâtre musical. Sinon, Fabian Richard et Laurent Ban sont fidèles à eux mêmes, c’est-à-dire exceptionnels, et Yoni Amar tout à fait dans le ton, comme à son habitude (notamment un numéro où il chante tout en faisant des gestes d’automate, séquence ahurissante!).
Le spectacle
Premier élément : je n’ai vu aucun show ni aucun film sur Hair avant celui-ci. Ce billet ne fera donc pas de comparaison. Ned Grujic a fait le choix d’assumer le fait qu’on est en 2009. Les comédiens font régulièrement référence au fait que 40 ans les séparent de 1969, pour dire que finalement rien n’a changé.
Au final, l’ensemble est très vivant, très coloré et servi, j’insiste, par des artistes hors norme. Je dois néanmoins reconnaitre que je n’ai pas accroché plus que ça avec la musique, ni avec le livret. Je ne pense pas que ce soit lié à la mise en scène, plus au côté davantage « opéra-rock » que musical. Les tableaux s’enchainent sans logique véritable, et le spectacle ne comporte aucun fil rouge. Ainsi, on se demande où les comédiens essaient de nous emmener. J’ai donc été partagé sur le premier acte entre un enthousiasme débordant sur certains tableaux et un ennui mortel sur d’autres.
Cependant, la crédibilité du seul élément tangible de scénario, à savoir si le personnage de Claude (Fabian Richard) ira ou pas à la guerre, semble légèrement hors de propos, puisqu’il n’existe plus de service militaire en France. On comprend bien le message pacifiste (le fameux « Faîtes l’amour, pas la guerre »), mais il est difficile pour les personnes de ma génération de comprendre le dilemme du personnage qui doit choisir entre ses idéaux et son devoir, puisque les personnes de ma génération n’avons pas eu besoin de faire ce choix. Cet élément nuit selon moi grandement à la crédibilité du discours qui consiste à dire que rien n’a changé.
De ce fait, j’aurais trouvé plus judicieux d’assumer l’année de création du spectacle et de bien replacer les personnages et leurs turpitudes dans son contexte : celui de la fin des années 1960, les années hippies. Une dame qui a vu la première version nous expliquait à l’entracte que le spectacle avait beaucoup perdu de son aspect choquant, car en 1969, son propos réellement provocant avait constitué un choc. Il est dommage que par une approche différente, Ned Grujic n’ait pas essayé de retranscrire cet impact plutôt que d’adapter le spectacle à 2009, où la plupart des éléments choquants en 1969 sont quasiment devenus monnaie courante.
Par ailleurs, la sonorisation du spectacle était par moment très désagréable, la musique étant souvent trop forte pour les voix. Si l’on ajoute à cet élément le fait que certains des artiste, notamment les novices du musical, n’articulaient pas suffisamment, cela nuisait grandement à la bonne compréhension des textes, que ce soit en Anglais ou en Français.
Conclusion
Malgré les petits reproches que je fais au spectacle, j’ai passé un bon moment dans l’ensemble. Il est toujours aussi agréable de savourer les tubes interplanétaires que sont Let the Sun Shine, Manchester England, Aquarius et toutes leurs copines, et dans l’ensemble ils l’ont très bien fait. Malgré tout, ce spectacle ne laissera pas une trace indélibile dans ma mémoire pour toutes les raisons sus-citées. J’ai passe une très bonne soirée, notamment de par la qualité et le rythme du second acte, mais je n’ai pas accroché plus que cela avec la thématique un peu dépassée et avec les chansons d’une façon générale. Le spectacle s’arrête fin mars, donc dépêchez-vous si vous voulez en profiter !
Stage Entertainment, la société de production du Roi Lion et de Cabaret, organisait ce mercredi matin un « showcase » pour présenter son nouveau projet d’adaptation d’un musical en France, j’ai nommé : Zorro. Participant à un concours (qui consistait à envoyer un email le plus vite possible à la production), j’ai fait partie des quelques heureux élus invités à assister à cette présentation d’une heure, ayant reçu l’email suivant :
Arrivée au théâtre : de l’interminable attente à l’immersion…
Le rendez-vous était donné à 10h30 devant les portes du théâtre Mogador dans lequel se joue et encore pour un moment Le Roi Lion. Le lieu semblait prêt pour l’évènement, avec des entrées pour les professionnels et les journalistes d’un côté, et une autre pour les « fans ». Rapidement, les portes se sont ouvertes et nous avons été guidés vers la corbeille (1er balcon pour les non initiés), devant laquelle nous, les « fans », avons patienté près de 40 minutes sans explication. Les sièges de ce premier balcon étaient bien garnis, l’orchestre ayant été réservé aux professionnels et aux journalistes. Puis nous avons pu rentrer dans le théâtre et nous installer, et patienter pendant encore une vingtaine de minutes. Ayant pris ma demi-journée pour l’occasion, je commençais à me demander si je pourrais rallier mon travail à temps…
Aux alentours de 11h30, les lumières se sont enfin éteintes. Est apparue la maîtresse de cérémonie pour cette heure de showcase, Alexandra Golovanoff, qui nous a présenté le programme de la fin de matinée. Nous allions avoir la chance de découvrir quelques extraits interprétés par la troupe londonienne de Zorro, rien que ça ! Nous avons ensuite accueilli sur la scène du prestigieux théâtre Sandrine Mouras, directrice générale de Stage Entertainment France. Après une brève présentation de sa société, elle a fait deux annonces importantes. Rappelant que Stage ne faisait pas qu’adapter, mais créait également des spectacles, elle a annoncé la production d’un musical inédit à Londres au printemps prochain, en collaboration avec Whoopi Goldberg, basé sur le film à succès Sister Act. La deuxième annonce concerneLe Roi Lion, qui est prolongé d’une saison et donc au minimum jusqu’au printemps 2010. Ceci met d’ailleurs en suspens le projet d’adaptation de Mamma Mia (que vous avez pu découvrir massivement grâce au film porté par la virevoltante Meryl Streep) initialement annoncé pour août 2009.
Zorro, le musical
Sandrine Mouras nous a ensuite présenté Zorro. Enorme succès populaire à Londres avec pas moins de 350 000 spectateurs en un an, et pas moins de 5 nominations aux Oliver Awards (équivalent anglais des Molières), Zorro est un succès tant dans la presse qu’auprès du public. Pour commencer, Zorro est le plus ancien des super-héros, qui ont su toucher toutes les générations à travers pas moins de 23 films, 7 séries à la télévision, 8 bandes dessinées et plusieurs romans. Le musical est tiré de l’un deux, celui d’Isabelle Alende (El Zorro: Comienza la leyenda, paru en 2005).
Le spectacle parisien reprendra en grande partie la création londonienne, mais appotera également, je cite, « des adaptations spécialement pour le public français ». En particulier, les Gipsy Kings, qui ont écrit l’ensemble des musiques, ont composé de nouvelles chansons spécialement pour l’adaptation française. Pour l’anecdote,le groupe mondialement connu, d’origine gitane, est français et vit en France. On peut donc comprendre l’intérêt particulier porté à l’adaptation dans leur pays natal. Cependant, l’instrumentation a été complètement revue pour donner des accents moins pop, plus acoustiques et plus proches du flamenco traditionnel.
Le Showcase démarre avec une chanson intitulée Hope que Diego de la Vega interprète alors qu’il n’est pas encore Zorro. Ayant appris la mort de son père, il décide de repartir en Californie et de défendre la justice. Matt Rawle, qui interprète le rôle à Londres, est venu jusqu’au théâtre Mogador pour nous gratifier d’une performance vocale exceptionnelle. Le public parisien est déjà conquis, et moi avec !
Après une interview de l’artiste qui présente le personnage et l’investissement nécessaire, du fait des nombreux combats à l’épée et cascades tout au long du spectacle, nous avons eu la chance de découvrir la chanson Bamboleo interprétée par une bonne quinzaine d’artistes dont Lesli Margherita, qui incarne Inez à Londres. Inez est la chef des gitans, et l’un des deux amours de Diego/Zorro dans la pièce. A noter que l’artiste a gagné la semaine dernière un Oliver Award pour sa prestation dans la pièce. Ce tableau fait la part belle a une chorégraphie flamenco, qui accompagne dans un ballet tonique et envoutant la chanson mondialement connue des Gipsy Kings.
Intervient ensuite celui qui a été choisi pour adapter le musical dans la langue de Molière. Il s’agit d’Eric Taraud, qui a notamment contribué à traduire le livret du musical Cabaret, ce qui lui a valu une nomination aux Molières. Il nous apprend que l’intégralité du spectacle sera en Français, sauf les quelques refrains les plus célèbres des Gipsy Kings, au motif que « dans un musical, les chansons sont faites pour faire avancer l’histoire ». Manifestement très enthousiaste après avoir vu le spectacle à Londres, il nous a confié qu’il avait été charmé par les décors, la mise en scène, les combats très réalistes, les cascades, et même des numéros d’illusions !
Comme pour marquer son accord, la troupe a ensuite interprété un autre tube des Gipsy Kings, Vamos, avant qu’Alexandra Golovanoff nous parle des chorégraphies. Celles-ci, largement consacrées aux danses latines et en particulier le flamenco, ont été élaborées par Rafael Amargo, 30 ans. Moi aussi, le nom m’a dit quelque chose… Ce danseur de flamenco de renommée internationale a sévi en tant que professeur d’expression corporelle… lors de la dernière Star academy ! Sandrine Mouras nous a remerciés et nous a chauffés à bloc pour que l’on vienne applaudir le spectacle à partir du mois de novembre. Elle a également annoncé l’ouverture du site officiel du spectacle. Pour finir en beauté, la troupe nous a gratifié d’un « final » enthousiasmant sur le tube Djobi, Djoba, avec son lot de claquettes et de chorégraphies flamenco.
Conclusion
Si j’étais assez mitigé quant à la pertinence d’adapter un musical méconnu alors que plusieurs autres grands succès du musical anglo-saxon mériteraient sans doute un séjour sur les planches parisiennes, je dois bien reconnaitre que cette mise en bouche a été des plus allèchantes. Les tableaux présentés dans des décors certes minimalistes, mais interprétés par des artistes très talentueux et enthousiastes, ont suscité un engouement déjà palpable. Stage a donc intérêt à sélectionner ses artistes avec soin ; La difficulté technique, au niveau chant et danse au moins, semble très relevée ! Bref, l’attente jusqu’en novembre va être très longue et j’ai déjà hâte de découvrir le justicier masqué dans ses œuvres musicales ! Rendez-vous en automne…
Voici déjà la désormais traditionnelle bande-annonce :
J’ai évoqué il y a quelques temps l’affaire Al-Dura, et les doutes autour de la mort supposée de l’enfant palestinien qui avait ému le monde entier et constitué un leitmotiv pour un grand nombe de milices terroristes. C’est la chaine de télévision France 2 qui est à l’origine du reportage incriminé par Philippe Karsenty. Les deux parties sont en procès depuis quelques années, et un nouveau rebondissement dans cette affaire vient d’éclater, suite à une enquête poussée de la chaîne allemande ARD. Le ministre israélien des affaires étrangères s’est lui aussi enfin saisi sérieusement du dossier. Voici le communiqué publié sur le site Media-Ratings, de M. Karsenty :
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Affaire al Doura – France 2 : rebondissements spectaculaires et nouveaux alliés de poids / Agenda des prochaines actions
Nouveau reportage de la TV publique allemande ARD et soutien sans précédent du ministère israélien des Affaires étrangères.
La chaîne de télévision publique allemande ARD a diffusé ce mercredi 4 mars 2009 un documentaire qui confirme que le reportage, commenté par Charles Enderlin et diffusé par France 2 le 30 septembre 2000, ne représente pas la réalité qu’il prétend montrer.
Voici les éléments révélés, ou confirmés, par ce documentaire :
Grâce à une analyse biométrique des visages, il a été prouvé que l’enfant filmé par France 2 n’est pas celui montré à la morgue de Gaza et enterré plus tard. Les sourcils et les lèvres des enfants diffèrent complètement.
L’équipe de télévision allemande a utilisé la technique de lecture labiale (afin de lire sur les lèvres du père de l’enfant). Ils ont ainsi pu découvrir que Jamal al Doura donnait des instructions à des personnes se trouvant dans la direction du caméraman de France 2.
L’enfant filmé par France 2 déplace un chiffon rouge de façon inexpliquée.
Dans le reportage de France 2, il n’y a pas de sang sur les corps de Mohamed et Jamal al Doura alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles à eux deux.
A de nombreuses reprises, Charles Enderlin et son caméraman, Talal Abou Rahma, se sont contredits, notamment au sujet de la durée du film tourné.
L’enfant mort présenté aux obsèques comme étant Mohamed al Doura est en fait arrivé à l’hôpital avant 10 heures, alors que la scène montrée par France 2 a été tournée après 14h30.
Pour lire la revue de presse allemande, cliquez ici. Les traductions de ces articles sont disponibles sur le site Debriefing. Pour voirle reportage d’Esther Schapira et Georg Hafner diffusé par l’ARD le 4 mars 2009, cliquez ici.
Du côté israélien, les choses évoluent très favorablement. Ainsi, lors de sa tournée de conférences effectuée récemment en Israël, Philippe Karsenty a rencontré de nombreux officiels israéliens, ainsi que des membres de la future administration Netanyahu. Leur réaction fut la suivante : « L’Affaire al Doura devra être résolue une bonne fois pour toute, et dans un avenir proche. »
Bien qu’il ait tenu des propos peu encourageants après la défaite de France 2 en appel, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Ygal Palmor, a rencontré Philippe Karsenty le 22 février dernier.L’entretien s’est déroulé dans une atmosphère cordiale. Ygal Palmor a pu, pour la première fois, avoir accès à une grande partie des documents rassemblés. Au sortir de cette rencontre, M. Palmor s’est déclaré « très impressionné par le travail remarquable réalisé par Philippe Karsenty et son équipe » au sein duquel il « n’a trouvé aucune faille ».
En revanche, M. Palmor a rappelé que son ministère n’avait pas l’intention d’engager des poursuites judiciaires contre France 2, « cela n’entrant ni dans l’habitude, ni dans les usages diplomatiques ». M. Palmor a cependant autorisé Philippe Karsenty à faire état publiquement de ce changement d’attitude important de son ministère dans le cadre de l’affaire al Doura qui « a joué un rôle considérable dans la diabolisation de l’Etat d’Israël ».